Poursuivre ou abandonner, telle est la question que je me suis posée ce matin dans mon carnet d’écriture. Dernièrement, je me posais la même question pour la poursuite de la lecture d’un livre. Poursuivre jusqu’à la fin ou abandonner la lecture d’un livre qui ne me plaît pas? Et ce matin, voilà que je m’interroge pour le cours de Qi Gong.
Et si je comparais…
Depuis quelques mois, je pratique le Qi Gong chez moi. Tôt le matin, avant le lever du soleil, une douce musique de fond accompagne mes mouvements lents. Je suis dans ma bulle. Je ressens tous les bienfaits des exercices.
Si je compare avec mon expérience en salle, le cours a lieu un peu plus tard en matinée dans une salle froide, trop éclairée, sans musique de fond, sans le silence recherché. Je ressens le besoin de performer alors que je devrais être là pour moi, tout simplement.
Alors, poursuivre ou abandonner?
La réponse me vient assez rapidement. En me relisant, je me rends vite compte que je ne ressens pas les bienfaits recherchés lorsque je suis en groupe. J’ai besoin de silence, j’ai besoin d’y aller à mon propre rythme. Tout le contraire de ce que je trouve en salle. Je ne vois donc aucun avantage à poursuivre le cours.
J’aurai essayé!
Et la culpabilité dans tout ça?
Ne pas abandonner quelque chose qui ne me plaît pas serait avouer que je n’ai pas le droit de changer d’idée. Je n’abandonne pas le Qi Gong. Au contraire, j’abandonne tout simplement l’idée de faire cette activité en groupe. Je ne veux surtout pas ressentir de la culpabilité… je veux tout simplement me sentir libre de ne faire que ce qui me plaît vraiment, à mon propre rythme.
Si je ne vois pas d’avantages à poursuivre une activité, alors pourquoi devrais-je y gaspiller mon énergie?